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STAGE DE PREMIERE LICENCE (SESSION JUIN 2018) : LES 7 « OK »

Le second stage d’obtention de première licence de Gentleman-Rider et de Cavalière, sur le calendrier 2018, s’est tenu sur le centre d’entraînement de Chantilly, les 22 et 23 juin derniers, sous le nom de « Promotion Al Capone II ».


Cette dénomination désigne donc le légendaire septuple vainqueur du Prix La Haye-Jousselin comme le parrain des sept candidats à la licence : Al Capone II les attendait d’ailleurs, à 30 ans maintenant révolus, toujours alerte résident des écuries de France Galop, qui jouxtent le Salon Katko – l’habituel lieu d’accueil des candidats aux sessions organisées depuis plus de vingt ans par le Club, dont le nombre a désormais dépassé le chiffre de 1.000.


A l’heure du verdict final, la Promotion Al Capone II aura pu se prévaloir d’un flatteur taux de réussite de 100%, après les différents tests au programme, devant la feuille blanche (QCM de connaissance du Code, après les présentations faites par M. Henri Kiriel, des services juridiques de France Galop, et par Alexis Teisseire, pour la partie « Club »), sur cheval mécanique (intervention de Mme Catherine Rieb-Ménard, au siège de l’Ecole des Courses Hippiques-Afasec), à l’entraînement en « live » sur une matinée (trois lots, sous l’hospitalité et le contrôle de MM. Robert Collet et Cédric Boutin) - et, enfin, en prestation d’examen final des compétences, en selle sur les chevaux de l’Afasec (botte à botte en simulation « course », sortie de boites, avec le précieux concours de Norbert Jeanpierre, ex-jockey et responsable de formation à l’ECH ) et face au jury, réunissant en l’occurrence Gérard de Chevigny, Jean-Philippe Boisgontier et Damien Artu, assistés d’Alexis Teisseire.


Le jury, avec l’appoint des notes personnelles émises par les entraîneurs hôtes de la session, a donc délivré aux sept candidats le convoité sésame d’aptitude, qui est requis par les Commissaires de France Galop, mandatés pour l’attribution définitive des licences d’amateurs. Sept « OK », aux noms de :


-Marie-Astrid Boistier : 23 ans, fille d’éleveur dans le Centre, dans la proche perspective d’un emploi dans la presse spécialisée, elle a transité par les expériences des courses non officielles, celles dites « ACCAF » (chevaux de clubs) à Moulins et à Lignières et celles du Championnat des Grandes Ecoles (Fac de Droit), sur les hippodromes de Saint-Cloud et de Chantilly. Sa passion récente pour cette équitation l’a conduite à multiplier les séjours en « immersion », notamment chez Nick Williams en Angleterre, chez A. de Boisbrunet à Moulins et chez Nicolas de Lageneste au Haras de Saint-Voir. Ces deux derniers se sont d’ailleurs proposés pour le parrainage de sa candidature, étayée aussi des lettres de recommandation de Gonzague Cottreau.


-Aurore Bomba-Guyen : 24 ans, en 5ème année d’études d’Officier Pharmacien Militaire (Bac +6), grade d’Aspirant, elle a multiplié les expériences dans toutes les disciplines dès son plus jeune âge (poney, participations répétées aux Championnats de France de CCE Poneys D, stage dans un élevage de chevaux de pur-sang arabe, assistance d’un juge international en Nouvelle-Zélande, etc.). C’est le Championnat des Grandes Ecoles – Equitation de Course qui a déterminé la suite, y ayant participé en 2017 et en 2018 et lui suggérant de briguer la licence. Aussi assidue à l’entraînement que lui permettaient ses obligations militaires (qui la projettent en stages de parachutisme et en opération en Afrique), elle a récolté le fruit de ses séances d’entraînement chez Guy Chérel et M. Pimbonnet.


-Baptiste Bourgeais : 21 ans, sarthois et né « dans le milieu » avec un patronyme connu dans l’Ouest (fils du « permis d’entraîner » Jérôme Bourgeais, neveu du jockey Davy Bonilla), il privilégie l’équitation de course comme loisir hebdomadaire (reçu notamment par Walter Delalande, mais aussi Paul de Chevigny ou Yannick Fouin), avec le port de l’« habit de lumière » comme ultime accomplissement. Ses attestations d’aptitude ont été signées de Walter Delalande et du top-jockey régional Alexandre Roussel. Sa lettre