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Championnat des Grandes Ecoles 2020 : premier stage réussi

Le grand saut, en l’occurrence pour onze étudiants de Grandes Ecoles, désireux de porter la casaque, ne serait-ce qu’une fois dans leur vie, et d’expérimenter la dimension hautement sportive des courses : c’est l’objet du Championnat des Grandes Ecoles-Equitation de Course, organisé par le Club des Gentlemen-Riders et des Cavalières, avec les contributions essentielles de France Galop et du PMU.


Acte 1 : le premier stage de présélection, le week-end dernier à Chantilly.


1’40 en casaque à Longchamp : chacun non seulement s’en prévaudra sur son CV, rubrique « Sport » (extrême…) ; mais aussi, chacun aura directement enchaîné baptême du feu et feu sacré, une fois franchi le poteau d’arrivée du toboggan des 1.400 m du Bois, évacuant au passage tous les clichés qui affectent trop souvent le turf, milieu fermé, sport inaccessible, .

Et assurément, pour avoir vécu ce privilège, pour être passés de l’autre côté de la barrière, du confort du spectateur lambda à la glorieuse solitude de l’acteur sous les feux de la rampe, tous ces étudiants de Grandes Ecoles seront à vie les plus convaincus et plus convaincants ambassadeurs de la cause des courses, aujourd’hui dans leurs écoles, demain dans leurs influents contextes professionnels, mais aussi dans leurs projections d’investissements dans la filière.


La présélection de la cinquantaine de postulants au Championnat des Grandes Ecoles 2020, répartie en cinq lots, pour autant de stages de formation (*) et autant de courses (cinq qualificatives, à partir de la mi-mai au programme des JeuxDi de ParisLongchamp, en vue de la finale) a débuté le week-end dernier à Chantilly.


Ce premier stage, sollicitant les chevaux de l’Ecole des Courses Hippiques (Afasec) de Gouvieux, a fait passer les candidats – a minima dotés d’un « Galop 5 » en sports équestres – du cheval mécanique au vrai cheval, du pas au galop de chasse, puis du canter au botte à botte, sur des étriers progressivement raccourcis de quelques trous, en à peine 48 heures… Sensations fortes assurées, non exemptes de périlleux tangages, mais révélation assurée, entre dépassement de soi et dépassement… des autres.


L’encadrement repose sur un dispositif partagé entre formateurs à pied (précieux conseils techniques d’André Pommier et d’Erik Donguy, formateurs chevronnés ayant mis en selle tant de futurs grands jockeys) et accompagnants à cheval (contrôle et assistance dans le lot, mission « Saint-Bernard » assurée par Norbert Jeanpierre , responsable de l’écurie de l’Afasec, et par des amateurs membres du Club consacrant leur week-end aux étudiants - en l’occurrence Thomas Guineheux et Sylvain Maussion). Plusieurs intervenants ont apporté leur aide, leur « œil » et leur compétence, sur les pistes, comme Yannick Mergirie, Hugo Boutin, Elodie Daveau-Coudray, ainsi que les jockeys Thomas Huet et Damien Mescam.


Les dîners d’accueil et de mi-stage ont été honorés des présences d’Alain de Royer Dupré (dont les participants au stage ont suivi le « premier lot » sur les Aigles), de Nicolas Clément, Président du Syndicat des Entraîneurs, et du courtier international Patrick Barbe : autant de dispensateurs de la « bonne parole » à l’adresse de néophytes curieux de tout, une fois introduits au cœur de la « Capitale du Pur-Sang ».


En amont et en aval des sessions à cheval, le programme est ponctué par diverses interventions : de quoi aborder les thèmes les plus généraux (présentation de l’institution des courses en France, rouages, poids économique, financement, gouvernance, rôles de France Galop, du PMU, place de l’amateurisme, etc., par Gérard de Chevigny, Président du Club des Gentlemen-Riders et des Cavalières).

Mais aussi les thèmes les plus techniques, en vue de la phase 2, c’est-à-dire tout ce qui va figurer de A à Z sur le compte à rebours, en vue du jour J (avec un J comme « JeuxDi de Paris-Longchamp…) : c’est là qu’interviennent notamment Yannick Mergirie, qui chapeaute le dossier Grandes Ecoles au sein du Bureau du Club, et Marine Leclerc, nouvelle et efficace prestataire missionnée par le Club pour l’organisation du Championnat (elle-même « ex » dudit Championnat).

Au terme du « debriefing » final - vidéos décryptées, verdict des juges énoncé cas par cas, attribution d’entraîneurs chez lesquels chacun devra nécessairement transformer l’essai le plus assidument possible sous les douze semaines précédant le jour J -, tous les étudiants auront pris conscience du pas de géant qui a été franchi, tout en pressentant que le meilleur (la course) serait à venir.


  • Les onze du premier stage : Mathilde de Catheu (ESG Rennes), Adrien Chevausset (Université Médecine Orléans), Soline Ducousso (ENSTA Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées), Raphaëlle Gibellin (Ecole Nationale Vétérinaire Alfort), Solène Gomez (Polytechnique), Laure de Grandcourt (Sup de Co Paris ESCP Europe), Charlotte de Pellegars (Ecole d’Ingénieur CESI), Eden Henriet (Ecole des Commissaires des Armées), Sarah Joyeux (Ecole Ingénieur ESGCI), Hélène Launay (Paris School of Business), Charlotte de Pellegars (Ecole d’Ingénieur CESI), Sophie Rossi (Mines).


(*) Depuis lors, une directive préfectorale a contraint le centre de formation Afasec de Gouvieux à fermer provisoirement ses portes (mesures de prévention face à l’épidémie du coronavirus), d’où l’annulation des deux prochains stages de présélection pour le Championnat des Grandes Ecoles, qui étaient programmés dans les deux huitaines consécutives à celle de ce premier stage.


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