Venant d’une famille plutôt artistique, linguiste et littéraire, je me suis prise de passion pour les courses hippiques grâce à une course de poneys (ACCAF) organisée en 2016 par Annabelle Freby à Vichy, que j’ai gagnée ! (Je faisais par ailleurs de l’équitation classique, principalement du CSO et CCE, et un peu d’endurance, j’ai commencé en centre-équestre puis suis intervenue pour le travail des chevaux auprès de particuliers, écuries de commerce et jeunes chevaux de sport.)
C’est également grâce au compagnon de ma tante, Mr Jean-Nicolas Tigé, qui m’a fait découvrir l’élevage et les concours d’élevage par le biais du Chaser-Day de Paray-le-Monial en 2017.
Depuis cela, je n’ai jamais réussi à m’en passer.
Tout mon temps libre à été consacré à cette nouvelle passion : les chevaux de courses.
J’allais monter un lot ou deux chez Mr Eric Vagne à Moulins avant les cours au lycée et les samedis matins, puis j’ai eu la chance de rencontrer Mr Nicolas de Lageneste chez qui je suis allée monter à l’entraînement durant l’été 2019, qui m’a encouragée à suivre une formation en élevage chez lui, au Haras de Saint-Voir.
J’ai vu ici une occasion pour moi de trouver ma place au sein du secteur des courses hippiques, auquel je ne me sentais jusqu’ici pas vraiment appartenir, n’étant pas issue d’une famille dite « du milieu ».
C’est donc ce que j’ai fait. Bien que destinée à des études universitaires, j’ai décidé de suivre mon cœur et j’ai effectué un BTS en Productions Animales à la Bergerie Nationale de Rambouillet, en apprentissage chez Mr De Lageneste, puis chez Mr Tigé. Le choix des deux structures venait d’une volonté d’avoir une expérience très complète et une vision plus globale de la réalité de l’élevage aujourd’hui (un grand élevage et un élevage à taille humaine où l’éleveur est seul).

Suite à ce diplôme j’ai voulu perfectionner mon expérience et mes connaissances dans le milieu des courses hippiques. Je suis allée à Chantilly où Mr Decouz et Mr Phelippon m’ont permis de découvrir l’entraînement des chevaux de plat ainsi que le milieu hippique Cantilien et Parisien. Ces expériences ont changé une fois encore ma vision et la compréhension des courses. Elles m’ont fait découvrir de belles personnes, ouvert de plus en plus de portes, et m’ont permis d’affiner mon projet personnel.

Voulant me former afin d’acquérir davantage de connaissances, équestre cette fois-ci, je suis allée en Alsace pour suivre une formation en équitation classique, technique et sur la pédagogie de l’enseignement sportif. Plus globalement, j’ai beaucoup appris sur le fonctionnement et l’apprentissage du cheval au travail de manière générale, et la formation des cavaliers.
En parallèle de cette formation je suis allée monter plusieurs fois chez Mr Alexis Acker avant mes cours le matin, qui m’a accueillie au sein de son écurie.

Cette année, j’ai voulu compléter le cycle « licence » en effectuant une 3ème (4ème réellement) année d’études, toujours autour de la filière de l’élevage. L’école est en Normandie et propose un enseignement complet, avec des sciences animales (zootechnique), de la formation au conseil, du management et la spécialisation en bien-être animal, qui a orienté mon choix d’études.
Je fais cette année d’études en apprentissage chez Mr Frédéric Gelhay qui était intéressé par la démarche de ma formation.

En parallèle de mes études et mon apprentissage, je me forme avec Mme BODART en techniques de physiothérapie équine (massages, stretching…) et préparation mentale du sportif.

En-dehors des aspects estudiantins et professionnels, je suis passionnée d’art, de lecture, de psychologie, de nature et de sport, je cours presque tous les jours et participe à quelques courses officielles (de 8 à 20kms pour le moment).
Concernant ma licence de cavalière, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de m’en servir en 2021 ni les années qui ont suivi. En effet, juste après l’obtention de cette dernière, je me suis accidentée et n’ai plus monté à l’entraînement pendant presque un an.

Suite à cela, étant dans des écuries de courses, je ne pouvais plus m’en servir.

J’ai hésité à prendre ma licence de jockey, mais voulant absolument reprendre mes études, je me suis dit qu’il serait plus sage d’attendre leur reprise, et de demander un renouvellement de ma licence d’amateur en temps voulu.

Il m’a donc fallu beaucoup de patience !
Maintenant il ne me manque plus qu’un cheval pour débuter, donner mon maximum sur la piste et découvrir ces sensations exceptionnelles !