Le deuxième stage d’obtention de première licence (sur les trois programmés en cette année 2017) a eu lieu le dernier week-end de juin à Chantilly, se soldant par le « OK » du jury pour neuf de ses onze participants.
Ce stage de contrôle des aptitudes, le 69ème depuis que le Club a créé il y a une vingtaine d’années ce test obligatoire d’accès à la licence d’amateur, dont le verdict est officiellement reconnu par France Galop (seule instance habilitée à délivrer les licences), se reconnaîtra sous le nom de « Promotion David Cottin », un parrain d’exception en l’occurrence.
Lui-même était passé par ce stage, pour intégrer les rangs des amateurs dès l’âge de 16 ans, où il a vite éclipsé l’adversité et immédiatement fait main basse sur la Cravache d’Or d’obstacle (2006-2007), avant de mettre en jeu ses titres de double de top-Gentleman-Rider dans les rangs des professionnels - contexte autrement concurrentiel, où il a aussi immédiatement atteint les sommets, triple champion de France dans la discipline, jusqu’à sa toute récente décision de raccrocher, fin mai dernier et à 27 ans seulement, au soir du Grand Steeple-Chase de Paris. Tous les classiques d’Auteuil se sont accumulés dans son Livre d’Or en à peine dix ans, sauf ce fameux Grand Steeple, le tout désignant David Cottin comme un exemple pour des générations de jeunes cavaliers – et plus particulièrement, de jeunes Gentlemen et Cavalières.
Lors du Dîner d’accueil de « sa » promotion, auquel il a présidé, David Cottin a tenu à exprimer sa gratitude envers le Club et à louer les vertus de l’amateurisme, si déterminants selon lui dans son parcours professionnel, mais aussi humain. D’ailleurs, cet esprit « Gentleman », il en a spontanément donné la plus élégante et la plus pétillante des illustrations, en offrant une rose à toutes les cavalières réunies autour de sa table et en faisant sabrer le champagne vers les coupes de tous ses filleuls, filleules, et autres hôtes venus entourer cette « Promotion David Cottin ». Nul doute que, bientôt sous sa nouvelle casquette d’entraîneur, il mettra le pied à l’étrier à de nombreux candidats issus du vivier de l’amateurisme…
Sur chacun des tests théoriques et pratiques auxquels ils se seront soumis (Code des courses, critères de l’amateurisme, séances de cheval mécanique, participation au travail matinal chez divers entraîneurs, examen final avec les chevaux de l’Afasec), les participants de ce 69ème stage se sont efforcés de « marquer des points » en vue du verdict final du jury – lequel dispose par ailleurs des appréciations personnalisées des divers entraîneurs chez lesquels ils ont été respectivement invités à monter des lots chez eux en matinées, le vendredi et le samedi (en l’occurrence arrosées, chez les toujours hospitaliers et bienveillants Criquette Head-Maarek, Cédric Boutin et Robert Collet).
Présidé par Gérard de Chevigny, en présence du Secrétaire Général Alexis Teisseire, « coach » de la promotion sur les trois jours du stage, le jury s’est complété de Pauline Boisgontier, Marie Rollando, Yannick Mergirie, Adrien Desespringalle, Jacques Charvet, Mikaël Mescam.
Dès lors, les dossiers de neuf candidats à la licence sont retournés, avec de « OK » du Club, aux Commissaires de France Galop, signataires de l’aval définitif, toutes pièces requises en mains ; s’agissant de :
-Brian Caillet : 30 ans, moniteur d’équitation dans une écurie de propriétaires de la périphérie toulousaine (Ecurie des Noyers), il a développé son attrait pour l’équitation de course auprès d’Eric Dell’ Ova (patronyme connu dans le cercle des chevaux de pur-sang arabe, qui a signé sa lettre de parrainage, l’autre émanant de l’ex-GR M. Vidotto). M. Dell’ Ova a aussi apposé son paraphe au certificat d’aptitude à l’entraînement – qui doit nécessairement compléter le dossier et a été doublé d’autres certificats, signés en l’occurrence de Mme Verdu (permis d’entraîner), de M. A. Lopez (idem), et de M. F. Cazaux (Commissaire à Toulouse).
-Camille Collet-Vidal : étudiante, en 2nde générale à Senlis, fille du bien connu entraîneur Robert Collet et de Mme (née Micheline Vidal, ex-Cavalière de talent), elle a monté à cheval depuis son plus jeune âge, à partir de l’équitation classique, à laquelle elle s’adonne en compétition (concours hippique). La transition vers le cheval de course s’est naturellement faite auprès de son père, qui a signé son attestation d’aptitude ainsi que sa première lettre de parrainage – la seconde émanant de la Cavalière Marie Artu. Camille Collet parfait son expérience en consacrant ses autres temps libres à diverses séances d’entraînement cantiliennes, notamment chez Cédric Boutin, chez Mickaël Seror, chez Julien Phelippon et Pascal Bary.
-Julie Guilloux : étudiante, en 2nde générale à Angers, fille d’un ex-jockey, elle est née dans le sérail et a acquis les bases dès son plus jeune âge, du poney au cheval de course, en passant par le CSO et le concours complet d’équitation. Accueillie à l’entraînement chez Gabriel Leenders (ex-GR, signataire de son attestation d’aptitude à l’entraînement) et chez Joël Boisnard, elle a complété son dossier de candidature des courriers de recommandation de l’actuel GR Guillaume Viel et de la propriétaire Mme Odette Fau.
-Maëlle Le Levreur : 32 ans, nièce de l’ex-entraîneur et Commissaire de France Galop Emmanuel Chevalier du Fau, elle a d’abord pratiqué l’équitation classique, auprès de maîtres référencés (tels le Colonel de Beauregard et le cavalier olympique et ex-GR Nicolas Touzaint) puis s’est dirigée vers le pur sang, par contexte familial, avec des expériences successives sur une dizaine d’années chez André Fabre, David Smaga, Arthur Moore (GB), Gai Waterhouse (Australie). De retour en France en 2015, désormais fixée professionnellement en ses fonctions d’assistante vétérinaire (groupe Oniris à Nantes), elle a pu agrémenter son dossier de demande de licence des lettres des bien connus entraîneurs Etienne et Gabriel Leenders, ainsi que du GR François Gautier – sans compter la reconnaissance dont elle se prévaut comme dessinatrice, notamment de scènes de courses appréciées, souvent en vue sur les podiums, comme cadeaux échus aux membres de l’Association des GR et Cavalières de l’Ouest.
-Mégane Peslier : 21 ans, fille du crack-jockey international Olivier Peslier et de la talentueuse ex-Cavalière Marie Fougy, diplômée en 2016 d’une école spécialisée dans le cinéma (Bac + 2), elle a pratiqué l’équitation depuis son plus jeune âge, bifurquant notamment vers le polo avant de se diriger vers l’équitation de course, avec l’appui déterminant de David Smaga (signataire de son attestation d’aptitude à l’entraînement). Ses lettres de recommandation, dûment requises comme garanties de « son honorabilité et de sa qualité d’amateur », auront émané de l’éminent entraîneur (et ex-GR) Carlos Laffon-Parias et de la Cavalière Marie Artu.
-Gabriel Roth Le Vaillant : étudiant, en 2nde générale à Pau, né « dans le milieu » avec accointances familiales intimement liées à l’écurie de Jean-Claude Rouget, il a fait ses premières armes à poney et a pu transiter vers le pur sang en montant un quarter horse mascotte de l’écurie, toujours avec la confiance du maître des lieux (qui a signé son attestation d’aptitude à l’entraînement) ; mais aussi, celle de sa marraine, la Cavalière Pauline Boisgontier, et du propriétaire Bernard Weil, tous deux signataires de ses lettres de recommandation.
-Lisa Tahon : 21 ans, fille de maréchal-ferrant, actuellement agent administratif (Schiever Distribution, Avallon), Bac + 3 après un Bac Exploitation Agricole (Option Elevage et Valorisation du Cheval), elle se sera prévalue des courriers de parrainage de la Cavalière Séverine Sourd et de Yves Trouilleux, Commissaire sur plusieurs hippodromes de la Fédération du Centre-Est ; et du certificat d’aptitude de monte à l’entraînement, signé de Côme Ligerot, entraîneur sur le centre de Chazey-sur-Ain.
-Camille Thomas : 31 ans, vétérinaire, se prévaut d’une formation d’équitation classique, avant que ses fonctions à Chantilly ne lui fassent découvrir le monde des courses et la griserie du galop rasant, qu’elle a expérimenté d’abord comme participante au Championnat des Grandes Ecoles (victoire à la clé) et à la « Course des Quartiers ». Dans la perspective de revêtir la casaque en courses officielles sous le statut de Cavalière, elle a présenté les lettres de parrainage d’Antoine Gilibert, Président de la Société des Courses de Compiègne, et d’Hervé Naggar, ex-GR et agent de jockey. Son certificat d’aptitude à l’équitation de course engage la responsabilité dûment assumée et signée de l’entraîneur Carlos Laffon-Parias.
-Laura Volante : 23 ans, de nationalité italienne, fille de Gentleman-Rider et native de Merano, le temple de l’obstacle sur la Péninsule, elle a d’abord acquis les bases classiques (en dressage et CSO) avant de se diriger vers l’équitation de course, auprès d’éminents entraîneurs comme G. Benini, F. Contu, P. Favero. Installée en France depuis 2015 à Maisons-Laffitte et conseillère de vente dans un établissement parisien (enseigne Kiko, cosmétiques, Champs Elysées), elle a été accueillie à l’entraînement notamment chez Guy Chérel, Mlle S. Siné, Frank Cheyer, G. Bietolini et Alain Lyon – lequel lui a fourni son attestation d’aptitude. Quant à ses lettres de recommandations, elles portent les signatures du jockey d’obstacle italien Luigi Maceli et de la Cavalière Charlotte Rinckenbach.