En écho à sa promotion au titre de « Royal Gentleman 2014 », Philippe Augier, Maire de Deauville et grand artisan du spectaculaire essor des ventes de Deauville et de leur retentissant développement international, avait tenu à témoigner sa reconnaissance pour le Club et pour sa soirée de gala deauvillaise l’année suivante, en 2015.
Pour cela, il avait porté son choix sur notre traditionnel Dîner du Week-End International de l’Amateurisme, l’estimant comme le contexte le plus approprié pour une nouvelle remise de trophée, ainsi étrennée l’an dernier – et par laquelle la Ville de Deauville honorerait une personnalité sortie du rang pour ses accomplissements comme ambassadrice de l’excellence française en matière de pur-sang en général et de l’excellence deauvillaise en particulier.
A fortiori, dans ce décor dédié à l’amateurisme, le fait d’avoir éventuellement figuré dans les rangs des Gentlemen-Riders sera nécessairement un « plus » décisif, parmi les critères qui font la différence, à l’heure de la désignation de l’heureux élu.
C’est ainsi que Philippe Augier a appelé Jean-Claude Rouget comme récipiendaire du Trophée Spécial Deauville 2016.
Nul site ne prêtera mieux que Deauville pour la célébration des conquêtes de Jean-Claude Rouget, qui a franchi le cap des 6.000 victoires, en cette année où il monopolisé le Prix du Jockey-Club et le Prix de Diane. Son exceptionnelle réussite sur l’hippodrome de La Touques - il y gagnera le Prix Rothschild le lendemain - et son activité particulièrement heureuse sur les marchés de yearlings de Deauville auront achevé d’en faire le plus incontournable des détenteurs de ce Trophée Spécial Deauville, succédant à Alec Head.
Côté Club, on se sera félicité que Jean-Claude Rouget, dont le père Claude Rouget fut un Gentleman-Rider de renom dans les Années 60, soit aussi passé dans les rangs des amateurs – même si la chronique n’a retenu qu’une demi-douzaine de prestations à son actif.
Il en a d’ailleurs gardé un souvenir précis, qu’il a relaté avec humour dans son allocution, soulignant son absence totale de réussite, malgré les atouts tout spécialement fourbis pour lui par son père, entraîneur à Sennones, sous ses plus prestigieuses casaques.
Jean-Claude Rouget a d’ailleurs tenu à honorer la mémoire de son père, qui, il y a cinquante ans exactement, avait précisément inscrit son nom au palmarès du Prix Georges Courtois à Deauville. Pour l’occasion, il a profité du Dîner de Gala du Club pour remettre au tout frais lauréat du Prix Georges Courtois 2016 (Vinzenz Schiergen) une reproduction de la photo du retour aux balances de son père, victorieux cinquante ans plus tôt.
Philippe Augier a ensuite mis tout son talent oratoire, sa verve et son cœur, au service d’une brillante allocution à l’adresse de son ami Jean-Claude Rouget, tous deux s’étant connus il y a plus de trente ans, loin de projeter les sommets auxquels leurs chemins les ont menés…