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Présidence du Club : nouveau mandat pour Gérard de Chevigny

Au Comité du 23 mai dernier, étaient programmées les élections de la cellule dirigeante du Club (mandatée pour deux ans), qui allaient désigner les membres du Bureau, ainsi en place jusqu’en mai 2019, aux sièges respectifs de Président, de Vice-Présidents (deux) et de Commissaires (cinq, dont le Trésorier).

En préalable, le Président a fait état des démissions de Sandrine Hagenbach et de Florent Guy, dont les noms ont donc été soustraits du corps des Membres du Comité du Club, qui est sollicité pour ces élections.

Les suffrages ont attribué un troisième mandat consécutif à Gérard de Chevigny (20 voix sur 22 votes exprimés, système de majorité absolue), qui a ensuite soumis à l’électorat les noms de ses deux Vice-Présidents, eux aussi reconduits pour un nouveau mandat, à savoir, Blanche de Granvilliers (20 voix) et Pascal Adda (20 voix).

Aux sièges de Commissaires appelés à compléter le Bureau (système de majorité relative, sur proposition du Président), ont été reconduits Guy-Charles Fanneau de La Horie (Trésorier, 22 voix), Yannick Mergirie (22), Thibault Marlin (20) et Bruno de Vaubernier (20). Le siège restant, en remplacement de Robert Danloux, qui avait souhaité ne pas prolonger, fera assumer de nouvelles responsabilités à Patrice Détré (22 voix).

Après avoir remercié l’assemblée, le Président a tenu à se prononcer sur la place du Club, au sein de la filière, et à la projeter dans l’avenir : « Toutes les composantes du galop en France - acteurs, organisateurs, professionnels comme amateurs, tous les participants à la filière - sont confrontées aujourd’hui à une crise sans précédent », a-t-il dit en substance. « Cette crise n’est hélas plus seulement conjoncturelle. Elle semble devoir induire des bouleversements structurels, du fait de l’inversion des courbes sur le tableau du financement des courses. Les programmes d’économies frappent à tous les étages. Nous le constatons malheureusement, au registre du nombre de courses - et particulièrement les nôtres – ainsi que sur le plan financier, avec la réduction des soutiens de France Galop ; nous pouvons aussi avoir des craintes, sur la carte de France des hippodromes de demain, où certains semblent menacés à moyen ou long terme. Pourtant, dans ce contexte général préoccupant, l’amateurisme demeure une chance pour l’institution, et plus que jamais. C’est ce dont le Club doit se convaincre et doit convaincre les autorités. Pour France Galop, c’est un investissement vraiment mineur pour un rendement majeur, une ressource essentielle, génératrice de vocations nouvelles et désintéressées. A six ans de son centenaire, le Club fait partie du tissu des courses, au-delà des crises conjoncturelles et structurelles. Cet apport de l’amateurisme, nous le constatons concrètement, en interne au Club. Pour en attester aujourd’hui, citons par exemple notre féconde implication dans le Championnat des Grandes Ecoles et les prometteuses projections de développement qui émanent de récente création de la Fédération Nationale des Poneys au Galop, à laquelle le Club entend apporter son soutien… ».

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