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Assemblées Générales Ordinaire et Extraordinaire vendredi 9 mars 2018

NECROLOGIES : HOMMAGE A NOS DISPARUS

Traditionnellement l’ordre du jour de l’Assemblée Générale du Club programme un hommage à nos disparus.

Il y a toujours le risque d’omettre des ex-Membres, vous voudrez bien nous en excuser.

Le Président Gérard de Chevigny a donc donné lecture d’une série d’hommages que le Club doit à plusieurs notables disparus de ces douze derniers mois.

Charles Cooren

Durant des décennies, le monde des courses a été généreusement servi par la Maison Cooren, immémoriale concessionnaire de la restauration sur les hippodromes de feu la Société Sportive d’Encouragement (Enghien, Saint-Cloud, Maisons-Laffitte, Clairefontaine).

C’était au temps (regretté) où, après chaque course pour amateurs, la Maison Cooren privilégiait systématiquement les Gentlemen-Riders et Cavalières d’un service privé, où vainqueurs et vaincus se retrouvaient en grandes tablées devant verres et couverts, si propices à l’épanouissement de cet « esprit Club » qui constitue le « crédo » de notre cercle.

La création du statut de « Membre Associé », à l’initiative d’Henry de Montesquieu à la fin des Années Quatre-Vingt, a opportunément ouvert les portes du Club à Charles Cooren, tout désigné en l’occurrence, ainsi devenu « des nôtres » avec les lettres de recommandation de Christian Bauer et d’Eric Hoyeau.

Fidèle participant aux manifestations du Club, y associant bonne humeur et malicieux humour, cordialité et civilité, Charles Cooren était un ami, comme il en faudrait tant, pour un monde meilleur.


Emmanuel Tassin

Le monde des courses s’était habitué à la grande silhouette d’Emmanuel Tassin et ne pouvait envisager d’en être privé, jusqu’à l’annonce-choc de sa disparition, à l’été de ses 52 ans, enlevé par une maladie foudroyante.

Au fil des ans, à partir d’un contexte familial déterminant (puisque son père avait été Président de la Société des Courses de Lyon), Emmanuel Tassin a voulu expérimenter toutes les facettes de sa passion du turf, en passant de spectateur à acteur, de la Pelouse à la Salle des Balances.

C’est ainsi que son nom est apparu à la fois dans la colonne des propriétaires (d’abord comme actionnaire de l’Ecurie ABU) et dans l’organigramme des instances dirigeantes (comme Commissaire de France Galop et Vice-Président de la Société des Courses de Lyon). Il est sans doute inutile de rappeler que l’ABU est une association amicale consacrée à la pérennité des traditions d’élégance et de sportivité dans le monde des courses, en laquelle le Club compte de nombreux membres associés et amis

Mais aussi, Emmanuel Tassin avait connu les plus hautes satisfactions comme copropriétaire de la « Cendrillon » Siljan’s Saga, qui a gagné le Grand Prix de Deauville et a été la meilleure française de l’Arc de Triomphe 2016, en s’y classant quatrième.

Agrégé en mathématiques, bénévole profondément engagé dans le monde des courses, à l’instar de son frère Hubert, Emmanuel Tassin faisait également autorité sur le plan professionnel, dans le domaine du conseil en actuariat et de la gestion des risques en entreprise

Le Club s’honore de l’avoir compté parmi les siens, comme Membre Associé, et conservera respectueusement le souvenir d’Emmanuel Tassin, gentleman dans le plus valorisant sens du terme.


Laurence Cheyer-Barreaud

Le Club a perdu au début de cette année une de ses cavalières les plus unanimement appréciées, en la personne de Laurence Cheyer-Barreaud. Sœur de Franck Cheyer, qui fut Gentleman-Rider puis jockey et est maintenant entraîneur, tante de la jeune talentueuse Cavalière actuelle Perrine Cheyer, Laurence Cheyer-Barreaud a mené de pair ses obligations professionnelles dans l’industrie pharmaceutique et sa passion du cheval, comme permis d’entraîner en Bretagne, où elle a aussi fixé un élevage, notamment crédité du futur étalon Désir de Mai, avec le soutien de sa grande amie Annie Casteu. Imprégnée des fondamentaux de l’amateurisme, elle avait toujours fait tout son possible pour faire monter des Gentlemen et des Cavalières, même débutants.

Laurence Cheyer-Barreaud aura été l’exemple même de profil, dont se prévaut l’amateurisme, mais aussi le Club.


Le Président a enchaîné en consacrant des hommages particuliers à quelques figures notables, auxquelles le Club a beaucoup dû, même si elles n’en ont pas été membres.