L’extraordinaire site de l’hippodrome de Saint-Moritz, sur son lac gelé, s’est prêté à la première étape du circuit nouveau baptisé Fegentri Champion Cup, salué des vœux de Longines, qui a reconnu ses valeurs d’excellence dans ce challenge qui complète les traditionnels Championnats du Monde Fégentri (Plat Cavalières, Plat Gentlemen, Obstacle).
Qualité optimale des participants, qualité optimale des sites hôtes de la petite demi-douzaine de ce nouveau challenge : tel est le double préalable de cette Fégentri Champion Cup, inspirée des « Masters » et autres « Grand Chelem » connus dans d’autres sports. D’où des critères on ne peut plus élevés pour la désignation des cavaliers et cavalières (être ou avoir été têtes de listes ou vice-champions nationaux, être ou avoir figuré sur des podiums des Fégentri Championnats du Monde…) et pour les lieux et dates des étapes (hippodromes de standing international, affiches de grands prix mobilisant les plus grands publics, la plus grande exposition médiatique…).
Le circuit est mixte, chaque pays ayant la latitude d’y nominer un Gentleman-Rider et (ou) une Cavalière (pas plus de deux représentants), qui auront dûment avalisés par le Board de la Fégentri sur leur CV sportif et seront appelés à se produire sous des casaques aux couleurs de leur drapeau, avec tirage au sort des montes dans toutes les étapes.
Après Saint-Moritz, le calendrier inaugural 2019 désigne Rome (jour du Derby italien), Deauville (lors du week-end international des Amateurs, Berlin, Baden-Baden (lors de la Grande Semaine) et Madrid.
Les casaques de huit pays se sont alignées au départ de l’étape d’ouverture de Saint-Moritz, sur une neige toute neuve qui a exposé les chevaux à un revêtement particulièrement lourd, faute de froid suffisant au jour J pour qu’elle s’agglomère et permette un efficace damage. Les écarts se sont singulièrement creusés dans la phase finale de toutes les courses – et notamment dans la Fégentri Champion Cup, où la représentante de l’Autriche Hanna Jurankova a gagné d’autant plus loin que sa poursuivante immédiate, la belge Alice Bertiaux, a été précipitée, à mi-ligne droite, dans la chute de son cheval, victime d’un malaise et cloué immobile au sol – mais heureusement revenu à lui après d’interminables minutes d’incertitude, au grand soulagement du public. Sous la casaque tricolore, Barbara Guenet avait mené avec aisance, jusqu’à une totale « rupture d’injection », aussi prématurée que soudaine, dans le dernier tournant.