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La distinction de « Royal Gentleman » scelle l’immémorial partenariat qui unit le Club et l’Hôtel Royal – lequel grave ainsi chaque année un nom nouveau sur le socle d’une œuvre d’art exposée dans la vitrine des « memorabilia » que tient à conserver cet établissement historique, dont les prestigieux salons ont effectivement été témoins de tant de célébrations de haut niveau artistique, sportif, culturel, etc..
Directeur de l’Hôtel Royal Barrière, M. Cyril Casabo aura donc fait graver au titre de « Royal Gentleman 2016 » sur le socle de cette création unique (une tête de cheval en bronze), le nom de Guy Henrot, dernier pérennisé sur une liste inaugurée en 1996 (Jean Zorbibe) et jusque-là arrêtée à 2015 (Bertrand Bélinguier).
Guy Henrot se sera parfaitement glissé dans les habits d’un « Royal Gentleman » tout désigné, tant ont été variés les talents qui ont étayé sa notoriété, rejaillissant autant sur le Club que sur l’Hôtel Royal.
Il déclarera que ses accomplissements (records à répétition comme entraîneur, jusqu’à totaliser quelque 2.700 victoires ; reconnaissance unanime en ses nouvelles activités de négoce dans l’art d’inspiration équestre) n’auraient jamais pu être comblés sans la chance que lui a donnée le Club.
De fait, le Club a sans doute été déterminant dans l’épanouissement d’une vocation a priori des plus improbables chez Guy Henrot : l’équitation de course comme amateur - concrétisée par une centaine de victoires et deux Eperons de Vermeil Fégentri -, alors que son univers familial (frère d’Eve Ruggeri), ses études (Conservatoire de violon) et son gabarit (long comme un jour sans pain) semblaient le destiner à des décors et à des publics d’un tout autre ordre.
L’allocution de Guy Henrot, marquée de son humour singulier et teintée d’autodérision amusée, a été vivement applaudie, notamment par plusieurs de ses prédécesseurs dans la confrérie des « Royal Gentlemen », Yves Saint-Martin, Louis Romanet, Philippe Augier, Arnaud Jacquinet, etc.
