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Benjamin Caron, vainqueur du Challenge Colonel Bernard Marlin

Benjamin Caron aura participé à huit des treize étapes qu’a proposées ce championnat très convoité qui met à l’épreuve (et en évidence) nos meilleurs cavaliers d’obstacle - et ceux de l’Ouest en particulier, sur trois fédérations et treize sites différents. Il a notamment remporté trois étapes et n’a été pointé qu’une fois hors des cinq premiers, d’où un crédit de 50 points et la plus haute marche du podium.

Le Challenge Colonel Bernard Marlin - Challenge de l’Obstacle Antarès inscrit donc pour la seconde fois consécutive le nom de Benjamin Caron à son Livre d’Or, en cette édition 2016 particulièrement sélective avec l’appoint d’étapes nouvelles à Maure-de-Bretagne et à Morlaix - au moins pour compenser l’annulation sur le champ du cross du Pertre.

C’est assurément une consécration pour Benjamin Caron, qui fait attendre leur tour à ses plus proches poursuivants, Pierre Dubourg (36 points), Thomas Guineheux (35 points), Angelo Zuliani et Alexandre Orain (ex-aequo, 32 points).

Au demeurant, l’année 2016 aura enregistré le dixième anniversaire de la disparition du Colonel Bernard Marlin, éminente figure de l’équitation de course dans les rangs de la Cavalerie et des Gentlemen, du milieu des Années Cinquante à 1988, où il a mis terme à sa carrière avec quelque 180 victoires en obstacle (dont 25 à Auteuil) et plus de 60 en plat.

Le tout, sans compter un titre de Champion de France de concours complet en 1968 et une Cravache d’Or chez les G.-R. en 1974. Et sans ignorer ses états militaires, gravement blessé en Algérie et titulaire de multiples décorations, Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre National du Mérite, Croix de la Valeur Militaire, etc.

La mémoire du Colonel Bernard Marlin, qui a par ailleurs dirigé la section équestre militaire de Fontainebleau (ayant vu défiler sous ses ordres plusieurs générations de jeunes appelés alors anonymes et sur la voie des plus grands honneurs du turf, les Fabre, Biancone, Bary, Pantall, Danloux, Nicolle, Adda, Chevigny, etc.), est honorée par ce challenge.

Le circuit est naturellement soutenu par l’Association des Gentlemen-Riders et des Cavalières de l’Ouest (que préside son fils Thibault Marlin, déterminant dans sa création) et bénéficie désormais du parrainage de la Maison Antarès, spécialisée dans la sellerie haut de gamme et les équipements d’équitation sportive.

Nous sommes allés à la rencontre de Benjamin Caron.

-Benjamin, comment t’est venu le virus des courses?

« Mon père est éleveur de chevaux de course et très tôt je l’ai suivi sur les hippodromes, vers l’âge de 10 ans. Il a notamment élevé Caliostra de Bercy, une jument entrainée par Etienne Leenders, adepte du cross-country et ayant participé aux meilleures épreuves de cette discipline. Nous avons vécu des moments extraordinaires. J’ai bientôt voulu me mettre à l’équitation de course, moi qui n’avais monté que des chevaux en promenade. »

-Comment as-tu été initié à l’équitation de course?