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Retour sur le Week-end de Deauville - 1ère partie

Depuis 1955, où Deauville a inauguré la toute première édition du Prix Georges Courtois, pour illustrer l’année de naissance de la Fégentri (Fédération Internationale des Gentlemen-Riders) et imposer cette course comme le premier International français sur le circuit du premier Championnat du Monde des Gentlemen-Riders, l’Hippodrome de La Touques s’est jalousement prévalu de recevoir ce fameux « Week-End International des Amateurs », avec son voisin de Clairefontaine : 65 années de fidélité à l’amateurisme.


Soit, aujourd’hui, six courses pour amateurs en 72 heures, dans le programme d’une des plus prestigieuses courses de groupe I de Deauville, le Prix Rothschild, avec des festivités de haut standing et très « tapis rouge », mettant en avant l’amateurisme, le Club, la Fégentri, leurs partenaires, les délégations étrangères, etc.


Survient 2020 - et sa Covid 19… : la pandémie allait-elle mettre à bas ce grand rendez-vous, témoignant de plus de six décennies de conquêtes de la Fégentri, qui a étendu à 25 le nombre de ses pays adhérents, à partir des 5 de son année de naissance ?


Les plus grandes incertitudes ont plané sur cette édition 2020, de surcroît bientôt privée de son étiquette internationale (après l’annulation forcée des Longines Championnats du Monde Fégentri 2020, entravés par les sas frontaliers et les protocoles sanitaires).


France Galop, face à la nécessité de concevoir et redessiner des programmes ad hoc de courses « post-confinement », totalement remaniés pour compenser le passage à la trappe de trois mois de courses, aura effectivement et heureusement reconduit tel quel le schéma traditionnel du grand Week-End deauvillais des Amateurs, en gommant seulement l’adjectif « International ».


Mais sans que soit évacué, avant longtemps, le risque de courses toujours confinées au huis clos… ; et sans qu’il ait été possible, avant longtemps, pour le Club, de savoir dans quelle mesure les Hôtels Barrière seraient autorisés à accueillir des réceptions de telle ou telle ampleur – dans le respect de diverses obligations contraignantes de quotas et de distanciation « sociale »...


En fin de compte, ces obligations ont soumis à quota le nombre maximum de convives, soit 70 places (ordinairement : quasi le double, délégations étrangères comprises) et fait refuser du monde pour le Dîner de gala, dîner assis et servi, en comité forcément restreint, le samedi. Masque de rigueur ; smoking devenu facultatif ; déplacements limités des convives (pas de podiums, sauf la remise de prix des Challenges 2019 Royal Barrière et Gras Savoye, s’agissant de bons offerts aux lauréats par le Groupe Barrière - à savoir, des week-ends « VIP » dans leurs prestigieuses suites…).


Il avait aussi fallu se résigner au fait que toute formule « buffet libre-service » demeurait prohibée.


D’où notamment l’impossibilité de programmer cette année la traditionnelle Garden Party « open » du dimanche soir, sur les hauteurs de Deauville à l’Hôtel du Golf, avec son immanquable Finale du Championnat de Croquet des Gentlemen, sous la houlette de Me Gallet.


Des regrets, certes ; mais en cas de force majeure, il faut « faire avec » … N’empêche, une excellente ambiance aura présidé aux festivités de ce Week-end (voir aussi : discours du président du Club), notamment avec les applaudissements adressés aux lauréats des Challenges précités, Tracy Menuet, Guilain Bertrand et Guillaume Viel.


Crédit photo : APRH

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