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Retour sur le Week-end de Deauville - 2ème partie

Côté pistes, avec des lots particulièrement fournis, les podiums de Clairefontaine et de Deauville ont successivement mis en avant :


-Gabriel Roth Le Vaillant dans le Prix Guy du Faur de Pibrac (handicap, Gentlemen-Riders) : déjà au palmarès de cette course en 2018, il a aisément dominé les événements face à une opposition conséquente (15 partants – succès manifeste de la formule handicap), aux commandes de Kensaï (casaque de Qazakstan Racing Club), hors de portée de Gonzague Cottreau et du belge Milan Bouckhouyt.


-Freddy Tett dans le Prix Michel d’Arexy, sur le steeple de Clairefontaine (handicap, Gentlemen-Riders et Cavalières). Le plus francophile des Gentlemen anglais, battu à la photo par Barbara Guenet l’an dernier (2019), a été sollicité par Guillaume Macaire pour piloter Soufflenheim, lauréat de l’édition 2018 sous la même selle de Barbara Guenet, elle-même déjà lauréate en 2017. La chronique enregistrera ainsi un singulier sans faute « quatre sur quatre 2017-2020 » au crédit de Guillaume Macaire grâce au tandem Soufflenheim-Tett, laissant aux accessits Tracy Menuet, associée au second favori Polinuit, et Maxime Denuault, qui avait tenté une échappée-surprise solitaire en tête - pour un suspense qui a longtemps fait trembler les preneurs des deux favoris…


-Florent Guy dans le 65ème Prix Georges Courtois (handicap, Gentlemen-Riders). L’exception, ce serait l’année où Florent Guy n’ait pas les honneurs d’un podium lors du grand week-end de Deauville.. Mais il n’a pas dérogé à la règle en 2020 : s’adjugeant la plus belle du week-end, par le passé sous-titrée « Grand Prix Européen des Gentlemen-Riders ». Désormais programmée sur la distance de 3.400 m, elle lui a permis une belle démonstration de sens tactique, ayant choisi de passer précocement le peloton en revue sur une sensible phase de décélération de la tête dans la ligne d’en-face, puis de choisir le meilleur terrain, afin de prendre définitivement le large sur la tangente des grands extérieurs : joli coup de maître, pour honorer son statut de favori et laisser les accessits à Paul Lotout et Kevin Braye.


-Vinzenz Schiergen dans le Prix Royal Barrière (Gentlemen-Riders et Cavalières). Le brillant jeune Gentleman allemand, habitué de Deauville (il figure au palmarès du Prix Georges Courtois), n’a pas craint de longtemps patienter au tout dernier rang d’un peloton fourni (15 partants) et distendu, ayant spéculé judicieusement sur un regroupement général à l’entame de la dernière ligne droite et sur une percée qui lui a définitivement fait « crucifier » Gabriel Roth Le Vaillant à 150 m du but, lequel s’était vu gagner devant Guilain Bertrand – le tout, pour un succès totalement allemand sous la casaque et l’entraînement de Mme Sauer.


-Diana Lopez-Leret dans le Prix du Clos Fleuri (Cavalières). Associée à Ursus (entraîné à Chantilly par son compagnon et compatriote Mauricio Delcher-Sanchez), la très titrée cavalière espagnole, bien connue et installée en France, et l’allemande Berit Weber (idem) se sont retrouvées de front avec l’animatrice anglaise Brodie Hampson à 200 m de l’arrivée, pour une lutte momentanément indécise, mais finalement soldée par un trio étranger énoncé dans cet ordre – la quatrième place revenant à Astrid Peltier. Ce n’est que sur le papier, que ce Week-end de Deauville n’aura pas été international !


-Pauline Menges dans le Prix de l’Amitié Longines-Fégentri (handicap, Gentlemen-Riders et Cavalières). Un rêve pour elle, avec un extrême outsider à 63/1 et le bottom-weight de 63 kg; un cauchemar pour Guillaume Viel, auquel il a manqué une courte tête sur le fil, et pour Florent Guy, revenu dans la même longueur avec le grand favori. De fait, cette ultime course du week-end aura produit un haletant et spectaculaire final, la lauréate ayant mené à bien une folle échappée solitaire, pourtant dangereusement decrescendo dans les 100 derniers mètres, pour être sauvée in extremis par le gong et par la photo. « Et si… », « et si… » : vains commentaires ! A quoi tient une victoire ? A quoi tient une défaite ? Question lancinante, tant du côté du vainqueur, que dans le clan des vaincus. Sauf qu’en l’occurrence, le premier (Lord Spirit, Pauline Menges) et le troisième (Mount Steele, Florent Guy) défendaient les mêmes intérêts (casaque de Mme Demercastel, même entraînement de Romain Le Dren-Doleuze), avec six kilos d’écart…

Prix de l'amitié Longines Fégentri : Romain Le Dren-Doleuze, Micheline Leurson, Gérard de Chevigny, Guillaume Viel, Pauline Mengès et Florent Guy

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